Selon le décret n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français et téléchargeable sur le site de la commune de Montpellier, le niveau de risque sismique est faible dans le département de l’Hérault.
Au regard des diagnostics immobiliers réalisés à Montpellier par notre équipe d’experts, cette donnée doit être indiquée dans l’état des risques et pollutions (ERP) en cochant la zone 2 de la partie réservée à la situation de l’immeuble au regard du zonage sismique réglementaire.
Suite à une étude du CRNS publiée à la fin du mois d’août, les scientifiques évoquent la réévaluation prochaine du risque sismique sur le territoire français, une volonté qui s’explique entre autres par le caractère imprévisible du tremblement de terre de Teil, en Ardèche, survenu le 11 novembre 2019 et dont la secousse d’une demi-douzaine de secondes, a été ressentie jusqu’à Montpellier.
Le risque sismique à Montpellier : les experts du diagnostic immobilier l’indiquent sur l’ERP
Avant la vente ou la location de biens, les experts du diagnostic immobilier de Montpellier mais aussi de toute la région Occitanie, doivent indiquer sur l’ERP la valeur du zonage sismique réglementaire au sein duquel se situe le bien qui fait l’objet de la transaction. Dans l’Hérault, la zone cochée porte le numéro 2, ce qui traduit que le risque sismique est faible.
Pourtant, en 2019, à la mi-novembre, certaines communes du département de l’Hérault, dont Montpellier, ont ressenti la secousse du séisme de magnitude 5,4 sur l’échelle de Richter survenu dans l’Ardèche, au sein de la commune de Teil.
Ce phénomène hors normes dans cette région questionne sur la pertinence du zonage sismique actuel qui date de 2010, soit de l’entrée en vigueur du décret n°2010-1255 qui a délimité les zones de sismicité en France. Faut-il réévaluer le risque sismique ?
Nos experts en diagnostic immobilier de Montpellier vous dévoilent le projet du CNRS
Face à l’ampleur du séisme survenu à Teil, les chercheurs du CNRS doivent se rendre à l’évidence : les données sur lesquelles se base le zonage sismique réglementaire encore en vigueur ont changé (réactivation de failles anciennes) et il est nécessaire de procéder à une nouvelle réévaluation du risque sismique en France.
Ceci permettra de fournir un état des risques et pollutions (ERP) qui reflète plus d’exactitude au regard d’un risque qui compromet considérablement la sécurité des personnes et la pérennité des biens.