Encore plus d’obligations pour les opérateurs de prélèvement amiante de Montpellier - 12/11/2019

Preuve que dans le secteur du diagnostic immobilier de Montpellier et d’ailleurs, la veille réglementaire se doit d’être permanente, de nouvelles obligations ont été imposées récemment aux opérateurs qui, lors de repérages amiante, prélèvent des échantillons de produits et matériaux constructifs pour savoir si de l’amiante est présent. En effet, un arrêté daté du 1^er octobre, portant sur les modalités de réalisation des analyses de matériaux et produits susceptibles d’être amiantés et sur les conditions de compétences du personnel et d’accréditation des laboratoires d’analyses amiante, est entré en vigueur depuis le 21 octobre, pour imposer à la fois aux opérateurs de repérage amiante et aux laboratoires d’analyses amiante de nouvelles dispositions. Occitanie Expertise, votre partenaire en matière de repérage amiante et diagnostic immobilier à Montpellier, vous en dit plus sur cet arrêté qui se substitue à celui du 6 mars 2003.

Repérage amiante à Montpellier : trois types de MPSCA à distinguer lors des prélèvements

L’opérateur de repérage amiante qui effectue des prélèvements, comme c’est le cas de la plupart des experts du diagnostic immobilier de Montpellier, doit désormais distinguer trois types de matériaux et produits susceptibles de contenir de l’amiante : ceux au sein desquels de l’amiante a été ajouté ²délibérément² (matériaux et produits transformés), ceux à l’état brut au sein desquels l’amiante figure naturellement et ceux manufacturés qui comportent aussi de l’amiante naturellement présent. En effet, lors de l’analyse en laboratoire, les méthodes utilisées diffèrent selon le type de MPSCA.

De nouvelles exigences pour la préparation des échantillons avant leur transmission

Autre point important pour les experts du diagnostic immobilier de Montpellier qui réalisent des prélèvements de MPSCA, les échantillons doivent être préparés conformément au nouvel arrêté avant leur envoi au laboratoire accrédité chargé de l’analyse. Autrement dit, il faut veiller à ce que chaque échantillon soit placé dans un emballage double, individuel et parfaitement étanche. Sa référence doit apparaitre clairement et il doit être accompagné par une fiche qui délivre toutes les informations réglementaires le concernant, parmi lesquelles, s’il s’agit d’un affleurement naturel, sa géolocalisation ainsi que d’autres données spécifiques. En plus, la quantité d’échantillon transmise doit être suffisante à la fois pour satisfaire à la méthode d’analyse applicable et pour conserver une archive dans le cas où une contre-expertise s’avère nécessaire.