L’actualité de l’Anses (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) parue sur son site le 22 mai dernier n’a laissé personne indifférent et particulièrement le secteur du BTP et du diagnostic immobilier de Montpellier et d’ailleurs, très concernés par cette problématique.
En effet, on y apprend clairement que la silice cristalline est un minéral naturel dangereux pour la santé et notamment ses poussières, qui inhalées, s’avèrent fortement cancérogènes.
En plus, la silice cristalline est omniprésente et notamment dans les immeubles bâtis, situation qui induit l’idée de mettre en place rapidement des repérages obligatoires avant certaines opérations, semblables à ceux qui existent déjà pour l’amiante et le plomb. En effet, ces derniers, depuis qu’ils ont été imposés, ne cessent de démontrer leur efficacité pour protéger les travailleurs et l’environnement de toute contamination et pollution.
Des chiffres qui interpellent le secteur du diagnostic immobilier de Montpellier
Selon les conclusions de l’expertise opérée par l’Anses, les chiffres liés au risque d’exposition à la silice cristalline sont particulièrement alarmants. En effet, la silice cristalline et plus particulièrement le quartz, une variété de ce minéral que l’on trouve notamment dans un bon nombre de matériaux constructifs comme le béton, est un polluant très présent qui compromet la santé de plus de trois cent soixante mille travailleurs.
En plus, jusqu’à 30 000 d’entre eux sont exposés à une forte concentration, soit une teneur qui dépasse 0,1 mg.m-3, la valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) nationale. Qui plus est, si l’on tient compte de la VLEP en vigueur au niveau international, le nombre de travailleurs exposés à des niveaux supérieurs au seuil toléré, est multiplié par deux. Au regard de ces chiffres, les experts du diagnostic immobilier de Montpellier, et plus globalement de la région Occitanie, ont toutes les raisons de s’interroger au regard de leurs activités de repérage.
Repérage préventif de la silice cristalline : une directive européenne à transposer d’urgence
Parmi les recommandations exposées par l’Anses dans son article figure la transposition en droit français de la directive 2004/37/CE relative à la protection des travailleurs contre les risques liés à l’exposition à des agents cancérigènes ou mutagènes au travail.
Il est vrai que dans celle-ci, l’identification et l’appréciation des risques est imposée, soit la réalisation de repérages préventifs avant certaines situations tels ceux pratiqués par le diagnostic immobilier de Montpellier ou d’ailleurs, au regard du plomb ou de l’amiante, polluants qui, par leur caractère hautement cancérigène, sont également très dangereux pour la santé.